La signalisation mécanique SNCF

Un TER pour Grenoble entre en gare de Monestier de Clermont dont la sortie est protégée par un sémaphore mécanique de bloc manuel.
Un peu d’histoire
Ancêtre de la signalisation lumineuse actuelle, la signalisation mécanique est encore bien présente de nos jours sur certaines lignes secondaires de la SNCF. Lors de la fusion des compagnies privées en 1938, il a fallu uniformiser les signaux utilisés qui étaient alors principalement mécaniques. La SNCF reprendra des éléments existants pour les généraliser sur le réseau national en les substituants aux signaux des compagnies historiques. Puis, au gré des modernisations de lignes, ces derniers ont peu à peu disparu des axes principaux lors de la mise en place de signalisation automatique.
Fonctionnement
La cible du signal est mobile sur un axe vertical sauf pour le sémaphore pour lequel l’axe est central. Un signal fermé présente la cible qu’il porte et celle-ci pivote à l’ouverture. Lorsque plusieurs signaux mécaniques sont présents sur le même support, c’est le plus restrictif qui s’applique. Il peut s’agir soit de signaux de protection, soit des signaux d’indication (Tableau Indicateur de Vitesse mobile…). Ils sont commandés par l’intermédiaire de système de tringles métalliques ou de câbles. Les leviers de commandes associés à des contre-poids permettent une manœuvre à distance sur plusieurs centaines de mètres.
Pour être visibles de nuit, les signaux mécaniques de protection sont complétés d’un signal lumineux. Le choix des couleurs de signaux a été effectué dans le but d’éviter des confusions possible avec de l’éclairage urbain ; c’est pourquoi un blanc à ton froid à été retenu par la SNCF pour les signaux de manœuvre.
Galerie de photos
Les photos qui suivent ont été réalisées sur le réseau SNCF au fil des années.
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